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DRAPS
Le tertre...à cette heure, rien ne meut sans soleil,
La Lune encore blanche, pleine, ronde,
Suivie par les draps de neige venus pour elle,
S'émeut, doucement, très doucement,
Elle surplombe une mer veloutée.
La vitesse des uns...quoi de plus surprenant,
Admiration remarquable, célérité frénétique des paysages,
Drame équestre mécanique peut-être...puis,
Rien. Vide, moi, seul, encore, vite; j'arrive.
Mon sommeil, lampe éteinte sur un établi,
Chaîne macabre, point de délire,
Vue sur l'antarctique des désirs.
Oh mais cela...cela ne vaut que pour moi.
La lasse visite s'ébat autour de mon crâne,
Je ne suis que là, ici les vers s'attachent.
Demain dans les draps d'un autre...vois, je tombe.
Réveil, draps et coton et soie merveilleuse et rêve,
Il me les faut. Absolument, laisser la tristesse sur les côtés,
Je sème des contrées nouvelles et variées.
Salut. Je me lèverai sans doute un jour.
Ainsi le veut-elle; ô joie,
Je séjourne toujours dans de jolis draps.
Écrit par Aravane
L'action n'est pas la vie mais l'apathie c'est la mort
Catégorie : Divers
Publié le 25/07/2008
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