Le poète divin dore ses mains de miel,
Et prend la voie lactée comme Atlas prend le ciel.
Sa lumière s'endort mais ses chimères volent
Dans la plus sombre nuit ; ainsi, l'oiseau s'envole.
Il voit des arbres verts, entend les monts chanter,
Puisqu'il faut tant rêver, faisons-les enchantés !
Il parle et on l'entend : « ô ! doux fleuve onirique !
Puisses-tu me cueillir en ton sein si lyrique.
Puissé-je m'abreuver de ton âme stellaire !
Je sèmerai la mer, et récolterai l'air,
Car tu es bien pour moi l'étoile que j'attends. »
Le poète s'assoit, et il prend tout son temps.
Écrit par Ao Umi
"Les mots se confondent en illusions, puis sont devenus plus qu'une passion."
Catégorie : Divers
Publié le 11/10/2016
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Commentaires
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Posté le 11/10/2016 à 21:38:14
C'est un très beau poème. J'aime beaucoup le cheminement de ce poète. Serein et rassurant. Merci.. |
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Iloa Mys |
Posté le 11/10/2016 à 21:41:53
Bonsoir Ao Umi, Une magnifique poésie emplie de douceur ! Belle soirée ! Mes amitiés Sybilla |
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Sybilla |
Posté le 11/10/2016 à 21:50:18
Excellent, deux strophes pour chanter en poète en enchanter son lecteur ! | |
jacou |
Posté le 12/10/2016 à 08:57:14
Merci à vous trois ! :D | |
Ao Umi |