J'entends la cascade se courber face au vent,
Les oiseaux murmurer la chanson de l'automne,
Les contes de la ville, à l'éclat monotone,
Et la voix des anges, fleuris comme au printemps.
J'entends l'herbe siffler, en un souffle d'argent,
La mélodie du cœur, qui face au temps s'étonne,
Le rire du prince qui revêt sa couronne
Et le rugissement des faibles et des absents.
J'entends sous l'oreiller, quelques espoirs rêvés,
La centaine de vœux longuement formulée,
Chaque soir où je vois les Ombres de la Lune.
J'entends aussi ta voix, fleuves de jolis mots,
Qui coulent sur mon cœur comme un joli plumeau ;
Et les beaux poèmes qui forgent ma fortune !
Écrit par Ao Umi
"Les mots se confondent en illusions, puis sont devenus plus qu'une passion."
Catégorie : Divers
Publié le 20/06/2016
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Commentaires
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Posté le 20/06/2016 à 19:47:12
Magnifiques vers ... | |
MARIE L. |
Posté le 20/06/2016 à 20:01:37
Merci Marie ! :D | |
Ao Umi |
Posté le 20/06/2016 à 20:20:23
Un beau sonnet. | |
jacou |
Posté le 20/06/2016 à 20:56:27
Merci ! | |
Ao Umi |
Posté le 20/06/2016 à 21:29:03
Charmante anaphore... Les images sont particulièrement touchantes. | |
scyles |