Le printemps, au creux des tonnelles, posait son ombre sur les toits,
On entendait les tourterelles qui roucoulaient dans la chaleur,
Les oiseaux de l'été, sifflant dans les sous-bois,
Abolissait l'instant d'un chant libérateur.
Et le joueur de flûte enchantait les roseaux,
Artiste, souffle et chants ne faisaient alors qu'un,
Un seul être vivant imperceptible et beau,
La Musique et l'Esprit s'emparant de chacun.
Semant, sur les sentiers, des parfums capiteux,
Les Roses d'Arcadie, aux pétales vermeils,
Calmaient, au fond de moi, l'angoisse des adieux,
Un peu d'éternité scintillant au soleil.
Leur doux rayonnement entourait, doucement,
De beauté et d'amour, de joie et de lumière,
Mon âme, à pas feutrés, affectueusement.
Puis, les cieux se noyaient dans la nuit éphémère.
Écrit par Antigone57
"La vie est un combat, j'en sortirai vainqueur"
Catégorie : Divers
Publié le 17/09/2006
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en lisant ton poème , tu m'as rendu nostalgique, et bien çà prouve que ton poème est bien écrit. | |
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