Mon premier matin n'est plus qu'un cri dans le lointain,
Mes tout premiers pas se sont égarés en chemin,
Lorsque je regarde la photo de ce petit bambin,
J'y reconnais à peine mon image.
Au premier regard, j'avais dans les yeux le désir
D'un rêve immobile accroché aux cordes des lyres,
Mais le temps l'a avorté, dévasté et peut-être pire,
Il n'en reste que du vent, des nuages.
Mes tout premiers printemps, ces grands vins de mauvaise herbe,
Comme autant de souvenirs que l'on cache, acerbe,
Je les ai très vite oubliés pour, qu'à jamais, s'y perde
La mémoire passée comme un mirage.
Mes premiers baisers, ils étaient doux, ils étaient chauds,
De mes premiers élans ne s'attardent que des mots,
De mes tout premiers chagrins, je n'ai conservé que l'écho
De mes premiers sanglots, pas davantage.
Tant que je vivrais, je chercherai ma vérité,
Sans jamais défaillir et sans jamais renoncer,
Entre tous les barbelés, comme tout les barreaux rouillés,
Les broussailles arrachées à l'enfance.
Quand l'automne de ma vie, où le temps fuit le temps,
Délivrera enfin mon âme de ses tourments,
Me guidera, métamorphosée, vers un bateau tout blanc,
J'y voguerai vers d'infinis rivages.
Écrit par Antigone57
"La vie est un combat, j'en sortirai vainqueur"
Catégorie : Amitié
Publié le 15/01/2007
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très beau ....majestueuse nostalgie....merci de ce poème | |
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