Je les ai cherché
Mes peurs, mes phobies
Je n'ai rien trouvé
Mais tempi

Qu'est-ce qui me terrorise ?
Qu'est-ce qui me block ?
Qu'est-ce qui me brise ?
Qu'est-ce qui me choque ?

Des morts, j'en ai vu
Du sang, j'en ai vomi
De l'infériorité, j'en ai vécu
Le bien, m'a déjà trahi

Suis-je humain ?
Je ne panique pas
Des saints ?
J'ai connu sa

J'ai marché dans toutes
Les longues routes
En moi le doute s'est installé
Le mal, j'ai redouté

Puis j'ai pris ma guitare
Je joue un peu partout
M'illumine comme un far
La musique d'un fou

Je rêvais de péripétie
Je rêvais des astres aussi
Des notes plein la tête
Qui sans cesse, se répètent

J'ai cherché ma faiblesse
Pendant que tes caresses
Me faisaient bondir
Je me suis vu sourire

Non, je n'ai rien découvert
Je pouvais tous pour toi
Même l'enfer
Ne me brûlait pas

Puis j'ai pris un stylo
Je me suis exprimé
Des poèmes beaux
D'autres obscurés

J'ai marché dans toutes les ruelles
Les anciennes et nouvelles
Non je n'ai rien repéré
Rien ne m'effrayait

Puis une séparation de nous deux
Non ce n'est pas une rupture
Rien n'est plus si joyeux
Tout devient obscure

Non je n'ai pas eu peur
Je t'ai aimé de tout mon cœur
Même après la douleur
Même après la chaleur

Puis fidèle je suis resté
Non, je n'ai rien lâché
Passionné jusqu'au bout
Sans que j'en devienne fou

Nos chemins furent séparés
Nos cœurs furent trahis
Par le bonheur qui était sensé nous préparer
A la vie

Puis la routine m'a appris
A t'aimer plus, ma chérie
Tous les jours
Encore plus de tours

Plus de tours appris
Encore plus ma chérie
Je m'entraînais comme un soldat
Pour que rien ne m'abat

Et aussi pour m'apprêter
A ton retour dans ma scène
J'ai tout arrêté
Pour que tu reviennes

Et quand l'heure est venue
Comme un con, je suis devenu
C'est toi qui me glaces
C'est toi qui me casses

Non, tu ne me brises pas
Mais j'ai tellement peur de toi
Pour toi aussi
Ma chérie

Les mélanges
Que tu causes en moi
Me dérangent
Quelques fois

Il faut que je me reprenne
Il faut que je réapprenne
A te considérer comme reine
Et moi le roi de l'arène

Saches que tu es la reine
Et pas l'ombre du roi
Libre, bohémienne ?
Peut être malgré toi

C'est de toi que je suis terrorisé
Se sera difficile de nous apprivoiser
On est comme deux loups
Comme deux fou

Je serais toi
Tu seras moi
On sera nous
Peut-être doux

Laisse briller notre route
Sous les milliers de vies précédentes
Est-ce que tu crois dans le doute ?
Où dans les blessures qui te hantent ?

Je suis l'orage
Qu'il y'a dans ton souffle
Apprendre à voler sur les nuages
Là où rien ne nous étouffe

Avec les ailes
Que tu avais à l'intérieur
Tu me vois mourir, ma belle
Dans les champs d'honneur

Le chemin sur le pont
Un feu oriente la voie
Et je vois le vent
Qui t'emporte souffler sur mon éclat.