Il fait froid par chez moi
Qu'il fasse humide ou sec
Beau, laid, où que je sois
Le givre constate l'échec

Et la perte de tout sens

La faute d'une seule vie
Qui changea en calomnie
Tant de chaleur humaine
Et toute tentative vaine

Je suis seul parmi ces pensées

C'est l'hiver par chez nous
Les flocons fades et silencieux
Tombent sans laisser place aux cieux
Les gens deviennent fous

Une folie délicieusement réconfortante

Il fait un froid désiré
Tant de beautés simulées
Subtiles avec un fin toucher
Pour doucement se transformer

Et lentement, lentement libérer

Une triste neige du printemps
Envahissant les ruelles
Si froide, si cruelle
Elle nous gèle énormément

Une nuit blanche peut m'en préserver

Calme et subtile
Elle envahie la ville
Trop silencieuse, trop agile
Dans les murs, elle s'y faufile

D'une quiétude tant désirée

Je dois m'apaiser tranquillement
Me laisser tomber, tout doucement
Jouir de la chaleur en cet instant
M'assoupir progressivement

Mais la nuit froide me garde avec elle

Un duo assez vieux que je n'ai jamais posté ici.