À ma tendre passion que je sus contrôler
Que de souffrances et misères éhontées
Celles de l'être s'étant perdu
Que de courroux et de peine suis-je féru

Éparpillé dans mes songes et bavards de mes pertes
Je cherche une lumière, une corde à tirer
Mais la chute est mortelle et je la sens me briser
C'est à la mort que je dois mes tristes découvertes

Peu importe les combats, la fierté est perdue
Lorsque l'espoir s'assombrit les histoires se mêlent
Entre les déboires d'un ami et les joies d'un tel
Seule la folie peut nous montrer qu'elle a su

Éparpillé dans mes songes du hasard de ma perte
Ma conscience égarée ne peut m'éclairer
Je me dois de combattre puis rester alerte
Ou sans ça je vous perds dans mes songes désertés

Cette terre aride où rien n'y survit
L'éphémère y règne sans foi ni loi
Une terre où tout vous surprend
La folie y vit, sans rien ni personne