Un murmure subtil sillonne les arbres obscurcis,
A nouveau le croissant nimbé s'impose,
L'empire des transparences est une chose,
Qui comble ce qui nous charme ici.
Et nous voyons l'étrange silhouette d'un chêne,
Se dresser dans le crépuscule divin,
Des rires et des sanglots s'en viennent,
L'onde ruisselle au fond du ravin.
Les consciences commencent à imaginer l'informe,
Les peuples connectés aux instances,
D'un univers qui s'offre à la patience,
Quand le dôme céleste est énorme.
Une farandole s'est organisée dans la clairière,
Qui désormais nous invite à entendre,
A s'immerger dans l'essence des prières,
Qui vont dans le soir se répandre.
L'union de l'ombre et de la lumière artificielle,
Hors mis celle des astres lointains,
Offre l'occasion de sentir les matricielles
Graines qui germeront au matin.
Un murmure chemine tout le long du vieux sentier,
Les éminences alors se préparent,
A festoyer dans les nimbes ténues de l'été,
Là où rêve et réalité se séparent.
Et la nuit élargit les pupilles comme un regard
Posée sur l'infini des mystères,
Comme une indiscrète raison dans le soir,
Offerte aux enfants de la terre.
OR
Écrit par Alphaesia
"Le rêve est une folie passagère, et la folie est un rêve qui n'en finit pas !" Arthur Schopenhauer
Catégorie : Divers
Publié le 15/08/2016
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C'est un très beau poème, avec une magistrale dernière strophe, et son "infini de mystères" offert au "enfants de la terre". Bravo ! | |
jacou |
Bonjour. Votre poème est magnifique. :-) |
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Iloa Mys |
Bonsoir Olivier, Bravo ! C'est superbe ! Belle soirée ! Mes amitiés Sybilla Belle soirée ! Mes amitiés Sybilla |
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Sybilla |
Bonjour jacou, Iloa et Sybilla, merci pour vos adorables commentaires... Quelques visions oniriques égarées au bord d'un chemin lors d'un après-midi d'errance... Voilà ce qui m'a séduit. Amitiés ! Olivier |
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Alphaesia |