Ton regard plane au nord, l'Elisée
S'éclipse à ce beau rouge vermeil
Magnifique, de tes lèvres enlisées.

Aujourd'hui princesse d'un gang,
Fléchi humblement les échines
Nocturne ou raisonne bang bang,
Ton arme terrasse la machine

Qu'attachait l'honneur au fond
D'un grand sarcophage en or.
Dormant, vivant, fumant au pont
Solitairement à l'infini profond

Émerge en douceur les caresses,
L'empereur soleil joyeusement
Vêtu noblement de ses fleurs
Passionné qu'embrasse le rayon.

Moi depuis Amsterdam l'ouvrage
Qu'écrit ma main fragilement,
S'envole la nuit arrosée d'étoiles.
À l'unique désir, visiter ton cœur

Paisiblement endormie sur ce lit
Fleurissant ta chevelure obscure.
Rêver avec toi parmi les pissenlits

Floconneux qu'embaume l'amour
Magiquement ou renaît les roses
Blanches. L'union pure en ce jour

Bercé de rêverie ou dort le poète,
Quel est donc l'objectif des rêves ?
Éblouir l'âme et l'esprit du prophète.
Juste un bonheur sans fin, sans trêve

Inutile qu'égare les rêveurs du coin.
À cette femme rebelle amoureuse
De rock, le majestueux feu de foin
Fera de toi une petite chanceuse.