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Dans ce printemps qui meurt,
Le saule trop pleureur
Dessine sur cette eau
L'espace de ton cœur
Et puis jusqu'à ta peau...
Je suis, las, sur le banc
Où nous allions parfois
Et je pense tout bas
Que tu disais des fois :
« Aimons-nous à présent. »
Quand je regarde l'onde
Se défaire au milieu
Je repense à tes yeux
Qui, désirant le monde,
M'envoyaient tes adieux
Je regrette ta bouche,
Toujours prête à l'amour
Jamais, jamais, farouche.
L'herbe était notre couche,
Mon corps était ta souche.
Je revois ton sourire
Comme crispé dans un râle...
Ta nuque arquée, et tes seins pâles.
Mais que sont les souvenirs ?
Tu n'es plus, je revois ton sourire...
Et je me dis : « Et puis,
Qu'est-ce donc la vie ?
Tu murmures à mon cœur,
Comme une vieille amie,
Ce beau printemps qui meurt. »
Dès lors, nous sommes ensemble,
Où du moins, il me semble...
Mais quand je tends les mains,
Elles ne rencontrent rien
De ce qui te ressemble.
Écrit par All-trinity
Por mi raza hablará el espíritu
Catégorie : Amitié
Publié le 28/07/2008
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Très beau poème avec une belle profondeur. | |
chem-guy |
Oui trés écrits sont trés inspirés. | |
eric |