Il y avait moi ,jeune quidam ,
béni dans sa stupidité ,
moi qui voulait jouer aux dames ,
loin des maux de l'hérédité .
Il y avait toi ,tu n'avais rien ,
qu'on ne pouvait trouver chez d'autres ,
à l'heure où cet âge vaurien ,
qu'est la jeunesse a mille apôtres .
Il y avait toi ,et tes histoires ,
et tes grands rires insultants ,
que par folie ou par espoir ,
je détestais à contretemps .
Il y avait toi ,presque une femme ,
tes amoureux et tes voeux troubles ,
moi j'étais nu devant la flamme ,
qui reflétait mes maux en double .
Il y avait toi ,il y avait moi ,
complices de jours éphémères ,
toi qui fut mon premier émoi ,
ton souvenir n'est plus amer .
Je peux l'écrire sans verser larmes ,
chaque désir a son trépas ,
toi et moi conjuguons le charme ,
de ce nous qui n'existe pas .
Écrit par Alexandre-glaucos
Lilith et Psyché se disputent mon âme .
Blog de timeotiange ( pas le mien mais c'est important ! ) Catégorie : Divers
Publié le 30/01/2012
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Magnifique. J'adore la dernière strophe. Amitiés poétiques, E. |
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Earwen |
Quel plaisir de retrouver ta plume. Encore ce rythme qui porte la lecture, cette valse de mots. J'aime beaucoup la sérénité nostalgique qui affleure dans ton poème. | |
Harmonie |
Absolument sublime, je suis éblouie Alexandre, ces vers, illico, dans mes favoris ah ! les quatre quatrains de la fin !! les deux derniers vers surtout ! mais crois tu vraiment que vous n'existez pas ? allez je vous embrasse ; jeune homme |
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flipote |
excellent | |
PATGUI |
C'est beau, c'est vrai, çà donne envie de se remettre en question pour certaines séquences de notre vécu. J'ai aimé. | |
TANGO |
Moi qui réclamais tes mots, trop discrets ces derniers temps, me voici comblée ! J'ai été emportée par le rythme, par les mots sobres et intimes à la fois et ce souvenir si beau que nous avons tous quelque part. Merci :) |
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Nighty |
bouleversant. j'ai adoré ! | |
eco-blanchiment |
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