Qu'est ce donc cette rose dont je ne dédaigne point m'emparer ?
Etincelante, majestueuse, splendide comme l'ont été,
mes pensées agrémentées de cet inconnu et inconnaissable,
maladroit de pulsions égarées de son étable,
folles, perfides, envenimées de ne point faire part de la réalité,
puisque diable rondement menées !
par notre inconscient qui nous demeure étranger.
Car, lucides et promptes sur notre monde,
elles y échappèrent telles des vipères,
et, en désaccord avec notre prison damnée,
comme nous autres les condamnés,
ne firent que mentir oppurtunément mais à notre insu,
à notre conscience qui, plus maligne, reste sur ce qui lui est due.
De part la raison qu'elle renferme,
elle ne nous mettra point en malheur avec d'autres douleurs,
que sont l'ignardise de l'ailleurs,
quant bien même elles se feront assez fermes,
devant la mesquinerie perfide nos rêveries infantiles.
Débarassez, débarassez vos désirs d'immortalité,
Débarassez les vous dis-je !
Ils ne sont que querelles puériles,
Abrège ! Abrège ! abrège te dis-je,
le chant de ces farceurs habiles,
qui, nous masquant diablement bien leur nature,
nous font fondre dans leur bienveillance trompeuse,
et ainsi trépasser sans nulle armure,
dans la gueuse prison fantastique,
cependant fantasmagorique,
qu'est celle de la croyance en un autre vie.
Prison qui ne fait que promettre, aveuglément de toute raison,
une vie denuée de toute désharmonie,
prospère à l'unisson,
de toutes les passions altruistes les plus sincères,
sans nul doute qu'elles n'ont point d'ulcère,
tant qu'elles sont, possédées par le mensonge des idéaux,
purifiées du caractère inflexible de l'Egoïsme tout là-haut.
Mais ce n'est là qu'une tromperie !
Mais ce n'est là qu'une calomnie !
Que cette opiniâtre désir de vaincre la Mort
et de laisser pour mort tout le mal connu jusqu'alors !
Si en un mot je me devais,
pressé comme si le néant me suivait,
vous transmettre mes aveux sur la question,
je vous dirais qu'il n'est point bon,
d'écouter le jargon menteur,
de nos aspirations d'un au-delà meilleur,
et de se laisser bercer par le Mensonge de la sorte,
alors que notre Raison n'est pas sotte.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Alex au hasard |
Annonces Google |
très profond, chapeau, Alex ! | |
eco-blanchiment |
Merci bien. As tu compris néanmoins les sens divers de ce poème, qui, je l'avoue, sont relativement bien masqués par endroits ? | |
Alex |
J'ai compris le sujet essentiel, et j'ai aimé comment tu as décrit ce désir de "vaincre la mort" par tous les moyens. mais mon ressenti est également celui de l'affirmation, c'est honteux de laisser aux morts un monde si imparfait. la chute est aussi très inspirante, faut qu'on s'détrompe. |
|
eco-blanchiment |