Lorsque je tiens tout contre moi
Mon tout-petit, mon Enfant-Roi,
Il m'arrive de murmurer
A son oreille rose et nacrée :
« Pardon, pardon… Non pas à toi… »
Pardon à tous ces petits êtres
Qui n'ont pas la chance de naître
Au creux d'un nid chaud et douillet.
Quand je cajole ma douce amie,
Ma petite chienne Heïdi,
Plongeant mes mains dans sa fourrure,
Il arrive que je lui murmure :
« Pardon, pardon… Non pas à toi »
Pardon à tes petits semblables
Abandonnés et misérables,
Ne récoltant que coups de pieds
Sans même un cœur pour les aimer.
Écrit par Aldebaran
Je ne suis pas poète, je laisse parler mon coeur
Catégorie : Triste
Publié le 18/12/2014
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Commentaires
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Posté le 19/12/2014 à 09:18:48
Merci pour ce commentaire marieangehuby, c'est exact et je comprends tout à fait ce que tu veux dire, mais mon poème retranscrit ce que j'ai ressenti à un moment donné, cette impression de bonheur infini alors que tant d'êtres vivants souffrent sur cette Terre. Et qui dit que je n'adhère pas à ce genre d'associations ? Je fais tout ce que je peux pour rendre un peu de bonheur à ceux qui n'en ont pas. Bonne journée |
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Aldebaran |
Posté le 19/12/2014 à 20:16:40
Très bel écrit. | |
pichounne |