Ils se demandent pourquoi les oiseaux en cage continuent de chanter
mais la douleur n'est que plus grande pour ceux qui doivent s'envoler.
Devoir bander des plaies invisibles, seul sur une île
comprendre qu'exister est facile, c'est vivre qui est difficile
comme si j'étais dans ma propre ville
mais sans pouvoir parler ma langue
comme si ma vie était exsangue.
C'est comme un rituel auquel je crois presque complètement
puis je dresse une barrière pour enfermer mes sentiments.
J'en rêve, tellement proche d'y croire
puis je le jette car j'ai peur de le recevoir.
Vivant chaque jour dans l'ombre de mon ombre
quand la nuit froide avale tout ce qui est sombre
je voyage à travers les paysages cherchant pourquoi
mais la question comme le ciel voyage avec moi
Tu ne comprends pas mon âme
bien, comme moi.
Je ne suis pas né comme cela
mon état je l'ai acquis :
froid, car une brûlure me suffit.
Quand tu lis une histoire sans pouvoir tourner les pages
je parle des ces épreuves qui te ravagent
quand ton cœur coule des barrières de cire pour limiter les dommages.
Ta réaction est passive, que tu le veuilles ou pas
tu ne peux pas gagner, que tu te battes ou pas
ton cerveau avale la douleur et l'enterre en toi.
Je m'offense
puis je me venge
je prétends m'aider pour me défendre.
Je crois en croix
puis je me déçois
je veux me retrouver
mais je ne m'aide pas
que je sois un brave ou un esclave je serai moi
étrange comme chaque jour je ne suis pas le même moi
j'aime puis je hais tout ce qu'il y a en moi.
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