Il allait dans les montagnes où le ciel tombe,
Sans ouvrir la bouche pour dire un mot.
Il écrivait sur les murs, au couteau :
"Enfer-mé en ce monde",
Dans un silence de mort.
Libre comme le vent.
Nous sommes libres comme le vent,
Libres comme l'enfant !
Il était agile en son temps,
Prisonnier !
Un prestidigitateur en devinettes.
Un magicien de lettres, de l'être.
Il allait au cirque dans un manteau de femme,
En revenant dénudé de toutes apparences
Comme un serpent.
Mais, le jour où il a tout perdu,
Il n'en dormait pas de la nuit !
Car, venaient mordre ses pieds, des fantômes...
Puis, il s'endormait à même le sol dans la journée
D'un évouissement ou d'un adieu passager.
Car toute sa vie il a payé les souffrances.
Et alors ?
Il se réveillait dans un monde étrange...
Écrit par Adelino Dias Gonzaga
Auteur du recueil de poèmes : "L'Amour du Fou", (c) 2015 édition promenade. Disponible sous le Adelino Dias Gonzaga sur amazon.comblog personnel : http://le-present-paranoiaque.com"
Catégorie : Divers
Publié le 23/05/2012
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Etonnant, ce personnage m'a ravie, merci et c'est très bien écrit, bienvenu | |
flipote |
Pour ma part, j'aurais arrêté à la fin de la 3e strophe. Ca me plaît beaucoup Le tout me fait fort penser à un conte, un conte poétique, c'est assez rare sur le site ! grand bravo ! al; |
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spock27 |