A l'océan tragique que je vois dans tes yeux,
A la lumière du soir qui s'efface au matin,
A ces sueurs glaciales qui nous prennent tout deux,
A nos amours noirs qui semblent être sans fin.
A la lumineuse nuit que nous avons passé,
Aux abyssaux baisers qui maintenant me manquent,
A ce trou dans mon cœur et son battement figé,
A la mort de nos âmes et au temps qui se planque.
A l'immobile image de toi dans ma rétine,
A la vie et au sang qui me fuient maintenant,
A la froide Vicieuse plantée dans mon échine,
A nos amours noirs en ce dernier moment.
A tout cela et plus je renonce aujourd'hui,
Dans mon dernier souffle où s'expire la nuit,
Infinie noirceur et découverte obscure,
Étreinte de la peur et toi qui me rassure,
Ultime regard sur toi et nos amours noirs.
Écrit par A-nonymus
"Parce que même si l'on peut substituer la matraque à la conversation, les mots conserveront toujours leur pouvoir."
Alan Moore Catégorie : Triste
Publié le 03/12/2012
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de A-nonymus au hasard |
Annonces Google |
Trop beau, Dieu ! quel régal ! Mieux que café matutinal Viens, mon cheval Alpha Le kaoua Attendra Mélencolie, angoisse latente, l'espérance est violente |
|
flipote |
Merci, flipote, et bonne journée | |
A-nonymus |
Joli poème, bien rythmé, très romantique et bien imagé. Merci pour ce bon moment passé à te lire. |
|
Marouette |
Merci à toi pour ton commentaire :) | |
A-nonymus |
on ne peut commenter un si beau poème, les mots se perdent dans le voltige de tes mots qui en fin de compte donnent le vertige.merveilleux. | |
zeste |
Merci pour ton commentaire zeste, content que ca te plaise. | |
A-nonymus |
Annonces Google |