Abrité par l' effroi son coeur s'est emballé,
D'une paroi que la lumière seule saurait infiltrer.
Son manteau se fige et sa vigueur se renforce,
Chaque fois que l'on effleure son écorce....
Hanté de chimères imperceptibles et inutiles,
La chaire vieillie, tendue, abandonnée...
L'amoureux devient une présence futile,
En réponse à l'innocence malmenée.
Son regard se dérobe à la lueure du jour,
Dépose les armes et dans un ultime recours,
Se rattache à sa solitude comme le lierre
Et nourrit son univers sous une peau-pierre...
Écrit par âme-staff
"La seule chose que je sais, c'est que je ne sais rien" Le maître; Socrate
"Car le feu qui me brûle est celui qui m'éclaire" La boétie Catégorie : Triste
Publié le 20/01/2011
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