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Aveugle, j'ai cherché d'une main tâtonnante,
La voie où je pourrai enfin poser mes pas,
Où j'abandonnerai mes angoisses mouvantes
Allégeant, sans retour, mon destin scélérat.
En ce monde insensé, j'ai cru à mon étoile,
Dans les cieux, tout là-haut, elle brillait pour moi,
Mais le vent a défait l'ourlet bleu de mes voiles,
Et mon radeau brisé m'a jetée au norrois.
J'ai pris mon baluchon, mon cœur en bandoulière,
J'ai pris la clé des champs, rebelle pèlerin,
Si j'ai apprivoisé les torrents, les rivières,
Je ne sais pas comment finira mon chemin.
Au secret de la nuit, où je poursuis mes rêves,
La lune, me veillant, apaise mon émoi ;
A l'aube, à l'apogée de la divine trêve,
Si vous me bannissez, je porterai ma croix.
Écrit par 1957
La poésie c'est comme le champagne, elle pétille dans mon âme
Catégorie : Triste
Publié le 24/07/2008
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Commentaires
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Posté le 25/07/2008 à 21:01:43
Les rêves restent et brillent dans la nuit noire. C'est eux qui indiquent le chemin. | |
kitkat |
Posté le 26/07/2008 à 06:58:31
j'aime beaucoup, les rêves restent au fond de notre coeur et espèrent parfois le chemin.... | |
louann |
Posté le 27/07/2008 à 12:20:33
Magnifique poème. | |
pichounne |