Sous le saule affligé étirant sa tristesse,
Quand l'autan souffle au nord tordant sa chevelure,
Le roseau délicat se courbe et se redresse
Mais ne cède jamais au vent qui le torture.
Un éclair zèbre l'aube d'un trait impudique
Dans un frissonnement vertigineux et blanc,
Incendiant les cieux de vapeurs électriques
Que le tonnerre emplit de feulements troublants.
Puis, l'horizon se vêt d'un manteau gris de cendres ;
Le marais pétrifié n'est plus qu'une statue.
Mais, la pluie généreuse et qui tarde à descendre
Retient ses entrechats. Les oiseaux se sont tus…
…Enfin, le firmament entrouvre ses paupières
Et se rompt, au ponant, l'écluse de ses pleurs
Qui laisse ses chagrins tomber dans la rivière,
Libérant les sanglots qui étouffaient son cœur.
Alors, tous les ruisseaux, les rus et les torrents
Se mêlant, peu à peu, aux larmes pathétiques,
Au-dessus du miroir barbouillé et glissant,
Courtisent, facétieux, l'Océan Atlantique.
Écrit par 1957
La poésie c'est comme le champagne, elle pétille dans mon âme
Catégorie : Divers
Publié le 08/06/2010
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Très bon texte succulent la de scription de l'orage. | |
eric |
de la belle poèsie un vrai plaisir de lecture :) bonjour ! |
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MARIE L. |
chère 1957, dire que je suis un inconditionnel est peu dire... je vous ai connu, rencontrée sous d'autres horizons et était déjà emmerveillé par vos poèmes... rien n'a changé, c'est toujours aussi beau, élégant et plein de sensibilité... amitiés inconditionnelles... |
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Jiaile |