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Posté le 24/04/2011 à 20:42:38
mourir.. ne sommes nous déjà mort ? la vraie vie est-elle maintenant ou plus tard...

la non vie n'est elle plus difficile que la non mort ?
p'tite fée
Posté le 24/04/2011 à 20:58:48
Et bien...Pour ta première question je dirais que la vraie vie c'est tant que l'air gonfle tes poumons et fait battre ton cœur.
Plus tard...va savoir.
Je ne me pose pas cette question car je pense qu'elle est sans réponse. Peut être même la seule question que l'humain ne résoudra jamais.

Après...la non-vie, c'est autre chose.
C'est vivre mais souffrir. Souffrir tellement qu'on a l'impression d'être mort.
La non-vie est la même chose que la non-mort.
A moitié vivant puisque l'air entre encore dans nos poumons et à moitié mort parce que nous souffrons.

Voilà.

J'espère que tu vas bien.
Bises
Iloa
Posté le 24/04/2011 à 21:05:21
je vais très bien j'ai des questions existentielles mais je vais très bien

je suis curieuse d'avoir d'autres réponses
p'tite fée
Posté le 24/04/2011 à 21:48:05
et bien, puisque tu attends
voilà ce qui me vient sur le moment
non vie est donc mort
non mort est donc vie
mais qu'est la vie et qu'est la mort
jepense donc je suis
je respire donc je suis
je....donc je vis
je souffre, donc je vis
j'aime donc je vis
et...;je réfléchis, donc je vis
philomène
Posté le 25/04/2011 à 15:40:57
merci pour ces commentaires c'est toujours intéressant de connaître les pensées de chacun
p'tite fée
Posté le 26/04/2011 à 08:31:47
Ne sommes nous déjas mort ? …
Je pense que non. Sinon nous ne discuterions pas maintenant.
Non, plus sérieux… Perso, je pense que les choses arrivent parce qu'elles doivent arriver. Tout à un but, même le malheur !
Plus jeune, je prenais les galères comme des fardeaux et plus je me demandais "pourquoi ? …. qu'ai-je fais pour mériter tous ces malheurs ? …", pire ça devenait. J'ai tenté de m'enlevé la vie à plusieurs reprises, car ras le bol de la vie. Je voulais rejoindre ma soeur jumelle jusqu'à l'envier de n'avoir survécu. J'aurais dû mourir ou avoir de graves séquelles sur 4 accident graves, au moins.
Des trucs impensable …. et plus je haïssait la vie puis désirais la mort, pire c'était.

Aujourd'hui, je les intérprètes comme des défis pour mériter une belle vie.

Tous ça pour dire que je suis persuadée que l'on est la pour un but et le premier c'est d'aimé la vie et la remercier, aussi minuscule que soit le bonheur de nos journées. Respirer, la santé, des gens qui nous aime, un toit, à manger, un emploi etc …. Alors pour répondre à ta deuxème question …. la vraie vie est la …. maintenant et elle s'appelle présent !…. Le passé est derrière et nous sert de leçon …. plus tard, c'est le futur et on ne le connais pas ….. Il faut vivre le présent comme si c'était le dernier par amour pour nos proche, par respect pour la vie que certains ne connaîtrons jamais.
La vraie vie est maintenant que l'ont le veuille ou pas alors autant la vivre à 100%… NON ?

La non vie est-elle plus difficile que la mort ? ….
Je pense que oui…. car elle empêche la vie de vivre tous simplement. Quant à savoir si la mort est plus difficile …. qui les sais ? Je suis juste certaine qu'elle est plus belle, plus sereine à accueillir lorsqu'on à eu une vie pleine d'amour, de joie … de vie.

Amicalement ….
Sandysun
Posté le 26/04/2011 à 09:59:03
euh un doublon ? étrange
p'tite fée
Posté le 26/04/2011 à 10:02:38
Bon, je vais donner mon avis. Tout est une question d’interprétation, de culture et d'éducation, le tout remanié par l'expérience.

La vie est pour nous, le fait d'être là où nous sommes quand nous y sommes. La vie terrienne est la nôtre. La mort est le nom qu'on donne à la fin de la vie terrienne, donc pour répondre à ta question:

Nous ne sommes pas morts, mais je crois que nous l'avons déjà été.

Tout est VRAI au moment même où on vit ce qu'on vit et on le ressent, donc tout est vraie vie... si terrienne elle est ici, quand elle ne l'est pas ... elle l'est ailleurs.

Ne pas vivre... voudrait dire stagner et ne pas avancer dans notre propre évolution. Je dirais que Ne pas vivre serait aussi mal que ne jamais mourir, car dans les 2 cas.... il y aurait un moment où nous ne pourrions plus avancer.

Voilà MES réponses, qui.. évidemment, seront probablement différentes d'autres selon leurs ..... valeurs.

Amicalement,
luka
Posté le 01/08/2011 à 19:07:17
Notre vie représente un milliard de seconde dans l'espace temps alors mort ou vivant , avant ou après le présent importe peu , ni la science ni les religions ne pourrons présager de cette seconde de souffle qui t'es destiné alors respire un bon coup , bientôt il sera trop tard .
Blackflag
Posté le 01/08/2011 à 19:31:11
Tout est une question de perception...
Lenigmatique
Posté le 25/09/2011 à 10:30:15
Si on vit, on meurt.
Si on ne vit pas, on ne vit pas.
Comme disait le philosophe Épicure, il n'y a pas à craindre la mort, puisque quand elle sera là, en nous, nous, on ne sera plus là.
Qui me suit ?
user7338
Posté le 26/09/2011 à 18:28:41
Moi.
Mais je pense que la vie est partout.
Si je ne vis plus. La vie s'arrêtera-t-elle? Non.
L'important est-ce notre vie ou celle des autres?
Il n'y a pas si longtemps je pensais qu'après la mort c'était fini.
Qu'il n'y avais plus rien, que c'était le vide. maintenant j'hésite. Je me méfie de tout et je ne crois plus rien. Si quelqu'un dit quelque chose, et que tout le monde est d'accord, pourquoi est-ce que ce serait la vérité? Si je suis la seule à penser différemment, est-ce forcément faux? Non.

Alors je ne crois plus en rien, je n'ai pus de certitudes, mais pleins 'idées, de théories. Je me dit que si nous existons sur terre, pourquoi n'existerions nous pas ailleurs?
Tata
Posté le 26/09/2011 à 19:50:44
Ce qui me fait penser que la vie s'explique par milles et une nuit mais ne se comprend que par milles et une citation... Shakespeare disait être ou ne pas être, Suis-je en vie ou non, par faute de conscience? Alors il est facile de se persuadé que l'on vit, que nous ne sommes pas dans un rêve, par pure conscience, néanmoins, l'inconscient en nous pourrait narguer le contraire et dès lors la mort tranche une fin que l'on ne connait pas.

Non-vie, non-mort, bref, chassons le Verbe, au moins nous passerons notre temps à vivre dans nos plaisance, comme Épicurien, mais Grec, Romain, Égyptien ou babylonien, qu'importe, nous sommes peut-être que des noix de macadams qui rêve de la vie présente, coincé dans notre futur bien "passé" (pour la touche d'humour!).

Mais bon, pour tata, le théorème des Parallèles est certes une plausibilité, mais non pas une certitude, puisque le niveau de Conscience d'un individu diffère chez chacun et les "consensus" collectif ne met pas en évidence la Vérité, qui par respect n'est jamais totalement éclaté!

Mon comparatif préféré de toute manière reste que ; si nous serions que des briques dans la maison de RoseRed, alors nous en aurions qu'à peine conscience, car même en vie, répondant à la maison elle-même, nous en serions que comme des pions sur une partie d'échec (...). Et ici-même, à nous de trouver un sens à notre vie, d'y rejoindre notre appel? D'y trouver la confiance de continuer, surtout!

La mort traumatise et nous fait tout oublier! Elle est trop vilaine T_T!!
Mais elle est surtout Naturelle, Surnaturelle, Intra-Naturelle et même Ambivalente.
bref, pratiquement impossible à conjuguer, tout un Art en Soi, ou une mélodie inachevé...
Lenigmatique
Posté le 27/09/2011 à 16:01:14
Joli.
Zoé (Tata), serions-nous ailleurs ? On ne sait pas, on sait beaucoup, mais on ne sait rien. On est fait pour ça, pour chercher, trouver et regretter.
Juste une question : pourquoi on se pose des questions ?
Ah, l'art qu'est de se torturer l'esprit avec ses propres pensées !
user7338
Posté le 27/09/2011 à 16:24:31
user7338, à quoi servent-les pensées si ce n'est de se torturer?

Pour ma part, je ne regrette pas si j'ai agi.
Pourquoi je dirai "Mais j'aurai mieux fais de faire ça, pourquoi fais ceci?"
Disons qu'après m'être traitée de tous les noms, je réfléchis au problème.

Mais je me dit, si j'ai fais ça, ce n'ai pas parce que je devais le faire? Même si je ne crois pas en dieu, quel qu'il soit, je ne peux m'empêcher de me demander si nous ne sommes pas dirigé...

Mais c'est très personnel et je me pose simplement des questions.
Tata
Posté le 03/10/2011 à 19:37:48
C'est pour ça que je me pose cette question ("Encore ?") : la vie est-elle une succession de hasards ou sommes-nous programmés dès le début par quelque chose que certains appelle le "destin" ?
Allez, c'est reparti pour un tour.
Mais, nous ne sommes pas "dirigés", Zoé, car tu peux avoir des choix. Si on n'a pas de choix, là, je te l'accorde, on peut dire être "dirigé". Mais tu peux choisir entre manger une tablette de chocolat au lait et un morceau de pain, par exemple. Si on peut dire oui ou non, on n'est pas "dirigés".
Après, peut-être qu'une force surnaturelle prévoit tout, nos changements d'avis interminablement ?
user7338
Posté le 03/10/2011 à 22:10:35
"Je suis mon propre roi"

S'ma devise, et ça résume assez bien ce que je pense de la chose.
Dehorian
Posté le 04/10/2011 à 02:05:16
Je saute sur le dernier post de user7338, parce qu'il m'interpelle. Il me semble que tu oublie au moins une vision des choses entre l'absence de destin et le destin "surnaturel". C'est ma vision personnelle, qui n'est bien évidement qu'une conviction, puisque je n'ai pas de preuves tangibles.

On entend souvent parler de la théorie du chaos, de l'impredictible, de la partie aléatoire de la physique quantique. Et si tout cela était faux ? Et si aucune part de hasard n'existait dans la physique, dans les lois de l'Univers, si cette part d'aléatoire ne consistait qu'en la part d'imperfection des connaissances de l'homme et d'imprécision de ses systèmes de mesure ? En ce cas, sans aucune part d'aléatoire, chaque instant découle directement de l'instant qui le précède. Par récursivité, on en déduit, dans ce cas, que chaque instant a été scellé par le tout premier instant de l'Univers, si un tel instant existe.

Ce destin "physique" possède au moins deux différences pratiques avec le destin "surnaturel" :
- premièrement, ce destin n'a pas de finalité. Il n'a pas créé pour atteindre un certain état, il a été créé par un instant premier, et cet instant premier n'a pas en lui-même la volonté de provoquer une fin précise (après, cet instant premier a peut-être en effet été décidé par une puissance surnaturelle pour atteindre une fin précise, c'est là une question religieuse.)
- deuxièmement, en absence de puissance religieuse ayant édicté l'instant premier, on ne se retrouve pas avec un destin qui "guide", mais avec un destin qui "suit", ce qui rassure peut-être un peu ceux qui redoutent l'existence du destin. Alors que destin "surnaturel" peut être vu comme un type qui te tient en laisse en te cirant "Non ! on va par là ! Je m'en fous que tu tire dans une autre direction, on va par là.", le destin "physique", je le vois plutôt comme une entité qui est à tes côtés et qui te dit "Fais ton choix. Je connais depuis toujours le choix qui sera fait par l'amas d'atome que tu es, et quels en seront les moindres conséquences, mais c'est malgré tout à toi de faire le choix." La différence est certes mineure, mais elle existe.
Who
Posté le 04/10/2011 à 17:25:40
Ce que tu dis, Who, m'a beaucoup intéressé.
C'est vrai que si un "premier instant de l'Univers" existe vraiment et que tous les suivants sont programmés par quelque chose d'inconnu (et donc de "surnaturel"), le destin est scellé à jamais, il prévoit n'importe quel choix, n'importe quel évènement.
Ta différence n'est pas si mineure que tu le crois, au contraire ; pour ma part, je l'ai bien distinguée. Et je penche plus aussi vers le fait qu'un destin "physique" existe, et pas un destin "surnaturel". Et tes deux différences ci-dessus ont encore ravivé ma conception de ce qu'est le destin. La vie ?
user7338
Posté le 04/10/2011 à 17:27:26
Dehorian >> Et justement, j'aimerais savoir si on est vraiment nos propres rois. Ce que je commence à croire entièrement.
user7338
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