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» Etat d'âme » Ras-le-bol assez de ma muse !
Commentaires
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Posté le 20/08/2020 à 09:12:30
Ma muse Ma muse m’amuse, elle fait mumuse Et quelquefois elle s’excuse Ma muse n’a pas toujours bon caractère Elle n’est point tout le temps volontaire ! Que vais-je faire de toi Dois-je le crier sur tous les toits ? Tu dois être une parfaite égérie Mais tu fréquentes trop les librairies ! Madame revendique, a des prétentions Car je ne lui prête pas assez d’attention Que voulez-vous que j’y fasse Je ne lui demande pas d’écrire mes préfaces ! Madame veut s’inscrire à un syndicat Pour moi c’est un geste indélicat Elle veut devenir ma maîtresse Elle est prête à tout ! La traîtresse ! |
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CRO-MAGNON |
Posté le 20/08/2020 à 16:44:46
Dans la peau d'une muse Rose en pot dans ton salon Une vie à l'épreuve qui te désarme Tes yeux la capturent dans le filon Du paradis de l'enfer ou des drames Elle t'habite, te retient pour l'abandon C'est un peu le résumé de cette trame. Et puis Errance entre joie et peine Oraison du lyrisme de tes nuits les rêves de la folie des aubaines Et des soupirs qui naissent sans bruit. Voilà combien tes mots la font reine Muse du poète par hasard, si tu suis. Telle La marguerite adorant le soleil, Tes paroles donnant l'instant de soie Tu cherches la métaphore qui la réveille, Ces miasmes aux senteurs venant de toi, Flatter ou vénérer c'est bien pareil, Tes formules en gerbe qu'elle boit. Certes De ses deux mains elle cache les yeux, Mais les oreilles restent sensibles, Les vents d'hiver racontent au mieux, Les temps rêvés de Dame fébrile, Ta vaillance avance et revient au creux, De l'être fier au coeur de la cible |
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Yuba |
Posté le 20/08/2020 à 17:09:01
Egérie Foin du ciel inclément ! Bravant l’intempérie, L’âme dûment trempée et d’un pas résolu, Un poète fiévreux, à l’Amour dévolu, S’en allait encenser son unique égérie. Pareil à cet amant qui porte en la mairie Son morne célibat et le voit révolu, Déclinant de ses vers le passé dissolu Sous l’averse il rimait l’amoureuse féerie. Sa muse méritait les quatrains d’un Villon ! Aussi quatraina-t-il dès le seuil du salon, Coulant les « vous mon cœur auprès des « je vous aime » Mieux que chante la source au plus clair des matins ; Or, la belle, endiguant ce débord de poème, Répliqua sèchement : « Prenez donc les patins ! » AA |
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justine |
Posté le 20/08/2020 à 22:07:22
La muse, ou la page blanche Olivier... | |
creature |
Posté le 21/08/2020 à 09:06:31
Hélas ou tant mieux pour moi, je n'en ai pas ! | |
CRO-MAGNON |